La vision à distance est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie. Elle a été conçue et utilisée afin d'étudier les perceptions extra-sensorielles et est utilisée dans de nombreux projets applicatifs.
Le « Remote viewing » (RV) n’est pas apparu du jour au lendemain. Nous pouvons déjà en trouver les traces il y a plusieurs milliers d’années, chez les Grecs anciens et au-delà.[réf. nécessaire] Les précurseurs les plus récents du RV remontent aux années 1930, lors des expérimentations de clairvoyance effectuées sous le contrôle de scientifiques tel que J.B. Rhine. Les recherches sur la télépathie et le « transfert de pensée » menées par Upton Sinclair (voir son livre « Mental Radio ») et René Warcollier
(« Mind to Mind »), de même que les enquêtes sur les états de « sorties
hors du corps », contribuèrent aussi à des développements qui auraient
pu donner naissance au « Remote Viewing ».
À la fin des années 1960 et au début des années 1970, des expériences sur les « sorties hors du corps » ont été menées à New York par des chercheurs de l’« American Society for Psychical Research ». Un des « sujets » de ces expériences fut Ingo Swann, un artiste et un étudiant du paranormal, venant du Colorado
et s’étant depuis longtemps installé à New York. Fatigué des protocoles
standard de la recherche, Swann suggéra un certain nombre de
modifications et d'améliorations aux expériences, ce qui aurait permis
une série de succès lors de tentatives pour décrire mentalement la météo présente dans différentes villes des États-Unis.
Une fois faites les descriptions d’Ingo, les conditions météorologiques
des villes étaient vérifiées par téléphone auprès des stations météo
locales ou de toute autre source fiable.[réf. nécessaire]
Ces expériences montrèrent que quelque chose d'inhabituel, hors de la
compréhension communément admise, était impliqué dans ces « visions à
distance » de lieux et d’objets inaccessibles à la perception directe.
Ces résultats surprenants suscitèrent de nouvelles recherches.
En 1972, le Dr Hal Puthoff, physicien au « SRI-International », un institut californien de recherche s’étant dissocié de l'Université de Stanford,
exprima à un chercheur de New York son intérêt pour les expériences
qu’il menait sur une forme de communication non conventionnelle. Ce
chercheur New-Yorkais étant une connaissance de Swann, cela conduisit
tout naturellement les deux hommes à travailler ensemble pour réaliser
une expérience qui attira finalement l'attention et le financement de la
CIA (« Central Intelligence Agency »). Le physicien Russell Targ
rejoignit bientôt Swann et Puthoff au SRI, formant ainsi avec eux le
noyau d'une équipe qui analysa et affina la compréhension de ce qui
allait devenir et être connu sous le nom de « remote viewing ». Sur
les deux décennies suivantes, la plupart des recherches sur le « RV »
furent financées par le gouvernement et menées en secret. Il y eut tout
de même quelques financements en provenance de sources moins
« secrètes », et une quantité limitée d'informations non classifiées
furent publiées[réf. nécessaire].
Au milieu des années 1970 le gouvernement transféra de la CIA vers la DIA (Defense Intelligence Agency) le programme de RV, ainsi d’ailleurs que d’autres organisations militaires[réf. nécessaire].
Les expériences et les recherches ultérieures explorèrent les contours
de ce que pouvait être le RV et essayèrent d'améliorer la qualité et la
cohérence des résultats.
En 1978, l'armée américaine
créa une unité spécialisée dans l’utilisation du RV pour récolter des
renseignements sur les puissances adverses. Ce programme fut parrainé
par l'armée jusqu'en 1986, date à laquelle les branches d’opération et
de recherche du programme gouvernemental furent réunies sous la
direction de la DIA. Aux environs de 1991 la DIA rebaptisa le programme « Star Gate ».[réf. nécessaire]
À ce moment-là, la partie recherche du programme lui-même fut
transférée du SRI au « Science Applications International Corporation »
(SAIC), et fut dirigée par le Dr. Edwin Mai, qui avait remplacé Hal Puthoff en 1985, parti assumer la direction de « l'Institut of Advanced Studies » à Austin, TX.
Parallèlement au programme gouvernemental, des chercheurs civils
explorèrent les phénomènes liés au RV. Certaines de ces recherches
furent des répliques des expériences du SRI, tandis que d'autres
suivirent des pistes de recherches complémentaires. Les plus connues de
ces dernières furent le Ganzfzeld de Charles Honorton, et les expériences de « remote perception » menées au PEAR (Princeton Engineering Anomalies Research laboratory). Ainsi des applications civiles du RV furent étudiées.
En 1995, une loi[Laquelle ?] du Congrès
transféra à nouveau la responsabilité du programme « Star Gate » de la
DIA vers la CIA. À l’automne, cette dernière déclassifia certaines
parties du programme et publia un rapport controversé[réf. nécessaire]
qui cherchait à démontrer que le RV n'était pas un outil pertinent pour
la collecte de renseignements. À la publication de ce document, la CIA
avait déjà mis fin au programme de RV.
Les années qui suivirent l’arrêt du programme gouvernemental, un
certain nombre de personnes qui y furent précédemment associés
publièrent des livres, donnèrent des interviews aux médias, et/ou
proposèrent des formations sur l’apprentissage et la méthodologie du RV.
Source:
Remote viewers predicting catastrophic events 2013 and the near term future
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À lire
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